« Ne pas laisser le vélo au genre masculin »… Nous sommes allés à la rencontre d’Amélia, mécanicienne cycles chez Holland Bikes à Lyon.

Le secteur du vélo pourrait créer 100 000 emplois d’ici à 2050. Parmi ces emplois, celui de mécanicien / mécanicienne cycles.

La progression spectaculaire de l’usage quotidien de la bicyclette se traduit par l’achat de vélos et d’accessoires. Avec l’ouverture de nouveaux magasins ou ateliers, car ces vélos, il faut aussi les réparer.

Essentiellement considéré comme un métier masculin, de nombreuses enseignes tentent aussi de féminiser leur personnel.

Et pas seulement dans des postes d’accueil ou d’administration.

A Lyon, Holland Bikes, récemment installé près de la Fosse aux Ours, le long des berges, a choisi la candidature d’Amelia pour son poste de mécanicienne.

Cette jeune femme a un parcours assez particulier : qu’elle a accepté de nous raconter…

Amélia a débuté des études à Sciences Po Lyon. Mais profitant d’une année de césure, elle entame une formation de mécanicienne cycles.

A l’origine, la jeune femme est passionnée de vélo. Elle roule beaucoup et s’est déjà initiée à la mécanique grâce aux ateliers d’autoréparation.

A l’issue de sa formation, elle décide d’abandonner Sciences Po Lyon. Elle est embauchée chez Holland Bikes. Cette enseigne est spécialisée dans le vélo hollandais toutes marques et vient de s’installer sur la rive gauche, près de la Fosse aux Ours.

La vie de mécanicienne cycles n’est pas un long fleuve tranquille. Si le métier présente bien des avantages (métier-passion, horaires bien définis, contact avec un public passionné de vélo), Amélia a découvert aussi certains points négatifs.

En particulier, l’appréhension de certains clients du genre masculin à confier leur fidèle destrier à une mécanicienne. Car, oui, le vélo est très masculin, à l’instar d’autres activités comme la réparation automobile.

Mais avec l’arrivée des femmes dans les ateliers vélo, gageons que cela change rapidement…

Pour en savoir plus : Holland Bikes

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