Les paris hippiques et les courses de chevaux en général posent la question du bien-être animal… Si des associations s’opposent à toutes formes d’exploitation animale, d’autres travaillent sur la reconversion des chevaux. Pour une retraite bien méritée…

À l’occasion de l’événement 48 heures du Galop, l’hippodrome de Parilly a été ouvert au public les 8 et 9 mai dernier. Au programme, des courses; mais aussi de la prévention. Les associations Les réformés de Chazey et Race and Care ont fait le déplacement pour promouvoir le bien-être et la reconversion des chevaux. Parce que leur vie n’est pas qu’une compétition, notre journaliste Maëva Martel est allée sur place pour rencontrer HellBoy et Gali d’Ange, deux chevaux réformés…

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Ces deux anciens chevaux de compétition en saut d’obstacles paradent fièrement devant la foule. Au trot ou au galop, les tours de circuit s’enchaînent. Et après l’effort, le réconfort : les carottes et les caresses du public sont les bienvenues.

La retraite méritée des chevaux de courses

Noame Ayad, ambassadrice Race and Care, et Axelle Toussaint, fondatrice de l’association Les réformés de Chazey, défendent le bien-être des chevaux. Plus précisément des anciens compétiteurs.

« Trop amoureuse de ce cheval, je l’ai racheté”

“Hellboy aurait pu se tuer au travail tellement il donnait. Il a été réformé car on ne voulait pas qu’il se fasse mal dans l’effort. Je l’ai récupéré dans un premier temps pour le réformer pendant un an; puis je suis tombée trop amoureuse donc je l’ai racheté” raconte Noame.

Depuis, comme la plupart des chevaux de courses réformés, Hellboy suit des cours de dressage. Race and Care promeut le bien-être des chevaux avant, pendant, et après les courses. “Il faut avoir de la nourriture en continu, pouvoir sortir tous les jours, respecter leurs besoins spécifiques qu’ils soient physiques ou moraux” soutient Noame.

Félicia est la meilleure amie d’Axelle Toussaint. Il y a deux semaines, elle a adopté Gali. “J’ai toujours dit à Axelle que le jour où je rachèterais un cheval, ce serait un réformé de chez elle. Il vit en pré/box avec des copains, ça a l’air de plutôt lui plaire. C’est un petit cheval hyper gentil, il mérite sa seconde vie”.

Cette cause tient à cœur à l’hippodrome qui n’hésite pas à relayer les services de ces deux associations. “Pour nous il est important que les chevaux puissent bénéficier d’une bonne retraite ou d’une seconde vie après leur carrière” conclut Yann Souillet-Desert, travailleur à l’hippodrome de Lyon.

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