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J’accueille : un toit chez l’habitant pour les réfugiés

accueil de réfugiés chez l'habitant
Planète Locale présenté par Elodie Poyade sur BFM LYON

Publié le 20 janvier 2024 11:43

Par Gérald Bouchon

Mettre en lien des personnes réfugiées qui n’ont pas de logement et des familles qui disposent d’une chambre libre… Tel est l’objectif de l’association j’accueille

En 2015, l’association SINGA crée un dispositif permettant de faciliter l’accueil des réfugiés arrivant sur le sol français. Un accueil chez l’habitant… Face au succès de ce dispositif, une association J’accueille a vu le jour, tout en restant en lien avec SINGA.

Accueillir, c’est permettre aux réfugiés de poser leurs valises plus sereinement. C’est aussi proposer une immersion culturelle et linguistique, qui contribuera à leur inclusion en France.

J'accueille

Matin est arrivé en France il y a un peu plus de 3 ans, après avoir fui son pays l’Afghanistan. A son arrivée, il a été pris en charge par SINGA. Et, très vite, l’association l’a repéré, car il parlait à la fois le dari, le français et d’autres langues ou dialectes… Une aubaine pour SINGA dont la mission est d’accueillir des réfugiés pour les intégrer dans la société française. Matin a donc été engagé comme service civique pour servir d’interprète…

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J'accueille
Matin

Restait à régler son problème personnel de logement… Matin s’est donc tourné vers le dispositif J’accueille. « J’ai été accueilli par plusieurs familles. Tout s’est bien passé. Souvent on faisait le diner ensemble. J’ai appris beaucoup de choses. Sur la notion de diversité en France, l’interculturalité… J’avais des peurs au début. Aujourd’hui je suis à l’aise »

Se libérer de la question du logement pour réussir l’intégration

Obtenir le statut de réfugié ne marque pas la fin du parcours migratoire parfois agité. De nombreux obstacles restent à surmonter. De l’apprentissage de la langue à la mise en oeuvre du projet professionnel.

Et toujours ce souci de trouver un logement qui, bien souvent, occupe une bonne partie de temps.

Lancé en 20215, le dispositif J’accueille, mis à l’honneur dans le film Ma France à Moi avec Fanny Ardant, a permis de trouver des solutions temporaires de logement pour plus de 1 000 personnes réfugiées. L’équipe accompagne l’accueilli et l’accueillant du premier contact à la fin de la cohabitation. L’association propose un suivi social à toutes les personnes accueillies pour les guider dans leurs démarches, en partenariat avec SINGA et d’autres associations.

Hugo Delieutraz SINGA
Hugo Delieutraz

J’accueille : le « Tinder » du réfugié

Nous avons rencontré Hugo Delieutraz, coordinateur des accueils en Auvergne-Rhône-Alpes. « Au départ, on rencontre les accueillis et les accueillants. Puis, on fait rencontrer les gens pour voir si ça « matche ». Ainsi dit, çà fait un peu Tinder, mais c’est l’esprit aussi. Une charte permet ensuite de fixer les règles de la cohabitation ».

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A l’heure où les sujets de migrations divisent et polarisent notre société…A l’heure où les flux migratoires sont toujours plus importants en raison de nouveaux conflits (Ukraine-Russie, Proche-Orient, Arménie…). Et dans la perspective de l’arrivée de nombreux migrants liée au réchauffement climatique…la démarche de J’accueille permet de mieux intégrer ces personnes venues d’ailleurs en créant des passerelles naturelles.

Les familles accueillantes peuvent s’inscrire directement sur la plateforme jaccueille.fr ici

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Gérald Bouchon

Gérald Bouchon

Pionnier des radios libres, passionné de radio, journaliste et dirigeant de médias éco-responsables..

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