Proposer des solutions de logistique durable sur le territoire, c’est le but du programme Marguerite. Issu de la collaboration entre la Fabrique de la logistique, la Métropole de Lyon et la Chambre des métiers et de l’artisanat, il vise à optimiser l’usage du véhicule professionnel, faire gagner du temps aux entreprises et réduire leur consommation d’énergie.

Un catalogue de 21 solutions durables et opérationnelles est désormais proposé aux entreprises du Rhône via le programme Marguerite. Cyclologistique, livraison mutualisée, collecte et évacuation de déchets… Les options ne manquent pas.

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Parmi elles, l’entreprise ELISE Lyon se démarque avec une double vocation. « La première est environnementale : capter un maximum de déchets des entreprises, les collecter, les trier et les envoyer vers les bonnes filières », explique Caroline Heyndrickx, chargée de développement commercial.

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Elise Lyon : l’optimisation de la collecte des déchets

La seconde est sociale : « À Lyon, 63 % de nos effectifs sont en situation de handicap. » Avec deux centres de tri et 22 camions, ainsi que 10 vélos cargo pour les zones étroites, Élise Lyon couvre plus de 2 500 points de collecte.

Le programme Marguerite permet aux entreprises de moins de 20 salariés de tester gratuitement ces solutions pendant trois mois. L’objectif : convaincre au moins 300 d’entre elles de continuer à leurs frais. « Je crois beaucoup à l’exemplarité », souligne Jean-Charles Kholhlaas vice-président de la Métropole de Lyon en charge des déplacements, de l’intermodalité et de la logistique urbaine. Il insiste sur les économies possibles : « Au lieu de déplacer un artisan pendant trois heures pour chercher des pièces, on peut envoyer un vélo cargo qui livre plusieurs clients. » 

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Permettre aux artisans de tester gratuitement des solutions de mobilité décarbonée

Raphaël Desplace, menuisier dans le 2e arrondissement de Lyon, fait partie des entreprises déjà engagées. Après un diagnostic de ses déplacements, il compte tester trois solutions. « L’intérêt est de pouvoir expérimenter sans investir lourdement et aussi de revenir en arrière si nécessaire. »

Pour lui, le gain de temps est crucial : « Nos équipes (Menuiserie Durand) passent facilement une heure et demie par jour dans les transports. On préférerait consacrer ce temps à notre métier. » Artisans et commerçants du Rhône peuvent se rapprocher de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat ou consulter le site du programme Marguerite pour rejoindre l’initiative.

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