Situé à Lyon dans le 6ᵉ arrondissement, le parc de la Tête d’Or est le véritable poumon de la ville. Avec 105 hectares et plus de 7 millions de visiteurs par an, ce parc doit être protégé. Des chantiers sont en cours pour lui permettre de faire face au réchauffement climatique et à une fréquentation toujours plus élevée.
Créée pour la première fois en 1997, la charte du parc de la Tête d’Or est une référence globale pour tout changement. La Ville de Lyon a souhaité revisiter cette charte avec de nouveaux objectifs. Conserver l’identité historique et paysagère tout en intégrant les défis du changement climatique. Améliorer l’expérience des visiteurs et renforcer la gestion écologique et patrimoniale. Certains défis tels que l’augmentation de la fréquentation mais aussi le changement climatique ont rendu nécessaire une plus grande protection pour améliorer sa durabilité.
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Beaucoup de choses vont changer dans le parc et le maire de Lyon, Grégory Doucet, les évoque : « Des zones dans le parc ont déjà changé. On a isolé des zones pour qu’il n’y ait plus d’usage intense (joggeurs, passages, etc.) car certains arbres peuvent présenter des risques ou ont juste besoin d’être préservés. Notamment à cause du piétinement qui peut avoir un effet délétère sur les racines. C’est pour cela que l’on a déjà fait évoluer des espaces dans le parc. Actuellement, nous sommes devant le chalet du parc où les travaux ont déjà commencé, notamment pour désaimanter. »
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Restauration des serres du Parc de la Tête d’Or
La Ville de Lyon a investi plus de 15 millions d’euros afin de rénover certains endroits du parc. Le jardin botanique et ses serres, lieux emblématiques, font partie du projet. La Ville de Lyon a engagé un projet de restauration afin de les préserver. Grâce au soutien de l’État, de la Région et de la Fondation du patrimoine, 1 million d’euros de dons a été récolté. Cette rénovation créera un premier biome de 2 600 m² dédié à la conservation et à la médiation. Le début des travaux, prévu pour avril 2025, prendra fin début 2027.
« Le jardin botanique sur lequel nous sommes déjà en train de réaliser des travaux de réhabilitation en recomposant les espaces pour faire en sorte qu’il soit plus ancré dans l’histoire de la botanique lyonnaise. Notamment avec une mise en valeur de toutes les espèces végétales présentes dans la région. » explique Grégory Doucet.

Mais les chantiers du Parc ne s’arrêtent pas là. L’École de Botanique prévoit aussi une rénovation de son espace avec 2 parties pédagogiques. En premier, une partie systématique montrant la classification scientifique des plantes. Et enfin une partie ethnobotanique qui retrace l’histoire lyonnaise des plantes.
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Le Chalet du Parc se mue en un tiers-lieu de la transition écologique
Le Chalet du parc va devenir un tiers-lieu de la transition écologique. Sébastien Lapendry, cofondateur de Youse, explique l’avenir de ce batiment.
« Le Chalet du Parc sera constitué d’un restaurant qui travaillera sur l’anti-gaspillage et l’alimentation durable. Il sera géré par les Fabuleuses Cantines. Au-dessus, un espace de séminaires de 200 places qui accueillera des conférences ou des événements privés. Ensuite, un espace d’exposition artistique autour de la question de la transition écologique et sociale. On accueillera des artistes qui proposeront des expositions temporaires. À l’étage, il sera possible de retrouver une exposition scientifique et pédagogique sur la même question, sous la forme d’un serious game ».

Le Chalet du Parc abritera notamment la Fondation GoodPlanet de Yann Arthus-Bertrand.
Le Chalet du Parc, construit en 1964, était voué à être démoli depuis la charte de 1997. Mais des évolutions dans la prise en compte de l’extension patrimoniale l’ont rendu éligible à une réhabilitation dans le cadre des chantiers du Parc. Notamment grâce à sa position proche du lac et aux dispositifs intérieurs propices à sa reconversion…
Une réhabilitation du Chalet du Parc avec des matériaux naturels
Charlotte Vergéli, architecte du patrimoine, explique comment le chalet du parc va être réhabilité . « Ce bâtiment devait être réhabilité comme un bâtiment historique même s’il n’est pas classé ou inscrit. Nous visons un projet d’excellence environnementale. Nous allons utiliser des matériaux naturels tout en conservant l’identité du lieu » Le chalet visera un label ENERPHIT et représente un budget de 6,7 millions d’euros.
Pour les 20 prochaines années, le parc de la Tête d’Or sera plus confortable pour les usagers mais aussi plus responsable pour l’environnement. Le chalet du parc vous accueillera aussi dès septembre 2026 pour déjeuner ou pour quelconque événement.
Pour en savoir plus sur les chantiers du Parc, c’est ici
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