La Métropole de Lyon vient d’inaugurer un nouveau tronçon de 17 kilomètres de la Voie Lyonnaise 9, reliant les Puces du Canal à Villeurbanne jusqu’au Grand Parc de Miribel-Jonage. Cette réalisation s’inscrit dans le cadre du vaste programme d’aménagements cyclables de l’agglomération lyonnaise.
C’est un nouveau chapitre qui s’écrit pour les mobilités douces dans l’Est lyonnais. Depuis le début du mandat des écologistes en 2020, les aménagements cyclables se multiplient sur la métropole de Lyon. La collectivité écologiste avait fixé un premier objectif : 250 km de nouvelles voies cyclables, avant la fin du mandat en mars 2026. Une ambition revue à la baisse qui est actuellement de 180 km. Le projet Voie lyonnaise 9 s‘inscrit dans ce cadre…
Matthieu Pandrot, chef de projet à la Métropole de Lyon l’a présenté : « Le tronçon qu’on inaugure aujourd’hui démarre de Villeurbanne de la rue du Canal, derrière les Puces. Et qui va venir prendre la suite du futur ouvrage réalisé dans le cadre du tramway T9. On est dans la continuité et on va jusqu’à la limite de la Métropole à Jonage. 17 km de pistes cyclables. Sur ces 17 km, il y a 7 km qui vont rester en l’état, qu’on va juste labelliser. Donc on va poser des logos pour aider les gens à bien se repérer. Ces km suivent le tracé de la ViaRhôna. Et on a 10 km qu’on a réaménagés. Donc là on a refait les revêtements, on a élargi… Des logos, pour que les gens puissent bien se retrouver. »
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Une Voie Lyonnaise dans une zone Natura 2000
Si les études ont commencé en janvier 2021, les travaux, eux, ont débuté fin janvier 2025. Ils se sont terminés en mai 2025. Un délai rapide, mais qui a été suffisamment réfléchis pour faire face aux difficultés. Mathieu Pandrot, revient sur ses étapes : « Alors les difficultés, on est à l’intérieur du Grand Parc, dans une zone Natura 2000. Donc il y a eu toute une période en amont pour pouvoir démarrer les travaux d’analyse de tout ce qui est environnemental. En particulier, une étude faune-flore qui prend un an. Pendant un an, on a des écologues qui sont passés pour voir où est-ce qu’on pouvait faire des travaux. Qu’est-ce qu’on pouvait faire, ne pas faire ».
Les travaux ont permis d’améliorer le confort et la sécurité des usagers sur l’ensemble du parcours. Ces aménagements facilitent aussi l’accessibilité du Grand Parc depuis l’agglomération. « Aujourd’hui, on a atteint l’objectif d’élargir au maximum partout où l’on pouvait. Déjà pour permettre d’augmenter les flux. Le record pré-travaux était à 2500 vélos sur une journée. On a deux boucles de comptage qui ont été mises en place. Et on espère que ce chiffre va être très vite battu et qu’on va avoir l’utilisation explosé pour venir au Grand Parc. »
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VL 9 : une piste inscrite dans la stratégie modes doux de Miribel-Jonage
Le Grand Parc attendait cette Voie Lyonnaise au vu de sa démarche autour des modes doux. Pour Matthieu Vieira, vice-président du Grand Parc en charge de l’accessibilité et des mobilités : « Nous, on était évidemment très favorables parce qu’on a un enjeu fort de pouvoir favoriser l’accès en mode doux au Grand Parc de Miribel-Jonage. On a de forts enjeux sur ce lieu en termes de protection de la ressource. On a un besoin de développer les alternatives à la voiture pour venir sur le parc, notamment à travers les transports en commun. »
Le Grand Parc accueille de nombreux visiteurs en été grâce à son lac. Mais tous ses usagers ne sont pas adeptes du vélo. Alors pour compléter ses modes doux, le Grand Parc investit dans ses navettes. Matthieu Vieira présente la nouveauté. « La navette 80, qui s’arrêtait à la fin du mois d’août, va désormais être prolongée jusqu’à la fin du mois de septembre. Pour, justement, accompagner la fréquentation qu’on a de plus en plus sur les derniers week-ends de septembre. Les gens souhaitent continuer, et c’est bien normal, à venir profiter du parc, profiter de ce lieu pour pouvoir se baigner. »
La Voie Lyonnaise 9 ne s’arrêtera pas là et s’étendra, d’ici 2030, de la route de Brignais à Saint-Genis-Laval jusqu’au Grand Parc Miribel-Jonage. Elle reliera les quartiers de Gerland, Jean Macé, la rue Garibaldi, la Tête d’Or, le campus de la Doua et donc Vaulx-en-Velin et le parc de Miribel-Jonage le long de la ViaRhôna.
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