La foncière Cerf Vert propose aux particuliers de devenir copropriétaires de massifs forestiers pour privilégier la biodiversité sur la rentabilité pure. En ligne de mire de Cerf vert : une 15ème forêt à acquérir dans le Puy-de-Dome.
La forêt française ne s’est jamais aussi bien portée en terme de surface, mais elle n’a jamais été aussi fragile. Entre monocultures intensives et dépérissement lié aux sécheresses, nos poumons verts étouffent.
C’est dans ce contexte que la foncière Cerf Vert, agréée Entreprise Solidaire d’Utilité Sociale (ESUS), bouscule les codes de l’épargne forestière. Contrairement aux Groupements Forestiers d’Investissement (GFI) classiques, qui cherchent souvent à maximiser lerendement via des coupes rases et des plantations productivistes, Cerf Vert prône une sylviculture mélangée.
Regardez aussi : Cerf Vert : investir dans la forêt pour la préserver…
500 investisseurs pour préserver la forêt
Nous avons rencontré Max Senange, cofondateur de Cerf Vert. « C’est une foncière citoyenne. Pour faire très simple, on rassemble des citoyens, des citoyennes qui placent leur épargne et avec cette épargne, on va aller acheter des forêts. Et une fois qu’on a acheté les forêts, on va mettre en place une gestion durable. On va récolter du bois tout en préservant la biodiversité. Quelques chiffres ? Cerf Vert c’est à peu près 500 investisseurs, on a déjà 14 forêts. Bientôt une 15ème. Au total, cela repéresente 300 hectares de forêts« .
Ecoutez le podcast
Si vous cherchez à doubler votre mise en cinq ans, passez votre chemin. L’investissement forestier est un placement de très long terme (10 à 30 ans). « Pour pouvoir verser des dividendes à court terme, il faudrait surexploiter les forêts. Un de nos objectifs chez Cerf Vert, c’est d’améliorer l’état de santé de nos forêts, la qualité, la qualité du bois, le volume de bois sur pied. Et aussi avoir des forêts qui vont produire davantage de bois d’oeuvre. Avec ce bois de meilleure qualité, ça va venir augmenter le prix des forêts. Progressivement au fil du temps, la forêt augmente en valeur, en qualité, Et donc ça va venir augmenter la valeur des actions. On est sur du long terme »
Ecoutez aussi : Parc Mandela : un espace de respiration près de la Part-Dieu
Des risques de perte en capital minorés
L‘investissement forestier comporte des risques de perte en capital dus, aux incendies, au réchauffement climatique, aux crises sanitaires… Pour autant, les risques sont minimes. Cerf Vert a investi en achetant plusieurs parcelles, dans plusieurs massifs. La foncière prend aussi en compte le changement climatique dans ses acquisitions et ses choix de gestion. Enfin aucun prêt n’est souscrit pour rester indépendant financièrement.
Cerf Vert préfère avancer à son rythme, celui des souscriptions. La dernière lancée concerne un forêt de 100 hectares dans le Puy-de-Dome
Pour découvrir Cerf Vert, c’est ici
Ecoutez aussi : L’entretien des rivières pour limiter les risques de crues





0 commentaires