À moins d’un an des élections métropolitaines, la cheffe de file de la droite Véronique Sarselli qui espère bien prendre la place de l’écologiste Bruno Bernard à la présidence de la métropole en mars prochain, a dévoilé entourée d’une vingtaine de maires et d’élus locaux les grandes lignes de son projet.

Pendant près d’une heure, la candidate à la présidence de la métropole de Lyon et actuelle maire de Sainte-Foy-lès-Lyon, Véronique Sarselli, a dévoilé son plan d’actions pour la Métropole de Lyon.

Un projet qui s’articule autour de sept axes majeurs. Parmi ces grands axes, on retrouve notamment la mobilité ou encore l’écologie, avec sur ce sujet, un mot d’ordre, « l’écologie de solutions » comme l’explique Véronique Sarselli.

Une écologie pragmatique

“La politique menée par les écologistes aujourd’hui est une politique punitive, dure. Je suis beaucoup plus favorable à une écologie de solutions, c’est-à-dire une écologie pragmatique. Je pense qu’il faut évidemment rafraîchir nos villes. Il faut se poser la question de la transition écologique, mais il faut aussi se poser la question du quotidien des habitants. Je reste persuadée que les deux sont possibles. Il nous faut déjà de façon structurelle accélérer les plans de rénovation énergétique des bâtiments, notamment les collèges, c’est essentiel » explique Véronique Sarselli.

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« Il y a aussi la question du rafraîchissement des villes. Je crois beaucoup à ça. Nous, dans nos communes, ça fait très longtemps que nous avons végétalisé. Mais ce qu’il ne faut jamais oublier, c’est que la plus grande partie de l’espace et des territoires, ce sont des espaces privés. Et donc, il va falloir bien travailler aussi à végétaliser les espaces privés. Ou en tout cas à utiliser ce qu’il y a en espaces privés pour rafraîchir nos villes et donc la métropole de Lyon » détaille Véronique Sarselli.

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Un « grand plan de transport »

Parmi les mesures exprimées sur le sujet de la mobilité, la candidate Véronique Sarselli propose un “grand plan de transport” : “Je dis souvent qu’il faut, d’une part, réparer aujourd’hui. Mais il faut aussi construire demain. On doit projeter notre métropole de Lyon dans son avenir et dans ce qu’elle peut être. Il faut poser le plan d’une mobilité à l’échelle métropolitaine. Avec un plan de transport structurant, c’est-à-dire un plan métro, tout simplement sur notre territoire. Il faut réfléchir, il faut remettre à l’étude un plan de transport lourd. Il doit intégrer les métros, les bus, les trams et les bateaux. Et donc, quand je parle de transport structurant, de transport lourd, c’est être capable de déplacer rapidement un grand nombre de personnes »

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