Pour lutter contre le réchauffement climatique, des tests sur le fleuve et la rivière lyonnais ont été réalisés pour connaitre leur baignabilité. 21 sites potentiels ont été identifiés mais seulement 5 ont été qualifiés de moyens. Avec la possibilité de s’y baigner à moyen terme… Le premier site où l’on pourrait piquer une tête ? La Darse de Confluence

Jusqu’au 19ᵉ siècle, la baignade dans la Saône ou dans le Rhône était pratiquée librement. À présent, pour des questions sanitaires et de sécurité, la baignade est interdite. Depuis le début des années 2000, plus de 50% des communes appliquent un arrêté d’interdiction de baignade. Le président de la Métropole de Lyon, Bruno Bernard, explique les critères de baignade dans ces fleuve et rivière : « La qualité de l’eau, il y a des enjeux de sécurité notamment avec les pompiers. Les exploitants des fleuves, EDF, etc., La topologie du fond de l’eau et la question de la navigation. » Pour autant, se baigner dans la darse sera possible en 2027.

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Face aux étés de plus en plus chauds et à la présence d’îlots de chaleur urbains, la question de la baignade dans les fleuves devient une option intéressante. La ville de Lyon s’adapte à ces changements climatiques, notamment grâce à la construction d’une piscine dans le 8ᵉ arrondissement sur l’espace Kennedy. Le projet de la baignade dans la Darse de Confluence est aussi un projet intéressant.

La Darse : une zone protégée

Grégory Doucet, le maire de Lyon, nous explique : « La Darse de la Confluence est un bras de la Saône et bénéficie de cette eau, qui est une eau de qualité. L’intérêt de ce site, c’est qu’il est situé au cœur de la ville. Il y a une desserte grâce au tram. C’est une zone protégée, donc pas de circulation de navires. Ce qui est pratique pour la baignade. Enfin, l’eau circule peu, elle est moins sujette aux polluants qui pourraient venir des orages. »

Concernant les futurs sites à venir et particulièrement la Darse, la population lyonnaise pourrait se demander si oui ou non ils seront surveillés. Le président de la Métropole, Bruno Bernard, explique : « Ce sont des lieux qui seront surveillés, comme au parc de Miribel où l’on peut déjà se baigner. Ce sont des endroits comme les piscines. Donc ils doivent être surveillés. On doit avoir des moyens de sécurité. Aussi ce seront des lieux payants à des prix raisonnables, mais ce seront aux communes de créer ces conditions. »

Actuellement, le seul site de baignade à Lyon reste le grand parc de Miribel. Cet endroit reste un lac, mais il est très apprécié par les Lyonnais. 21 sites potentiels ont été identifiés pour la baignade, mais la plupart restent des sites avec des contraintes élevées. Grégory Doucet nous en dit plus : « D’autres sites ont été envisagés, notamment le site du parc des Berges à Gerland. C’est un site qui avait été envisagé lors du festival entre Rhône et Saône. Mais au final, la baignade avait été annulée car à la suite d’un orage, l’eau était trop trouble. Et il était impossible d’ouvrir ce site de baignade. »

La baignade, mais pas tous les jours…

Effectivement, la qualité de l’eau est plutôt bonne. Mais il y a des moments dans l’année, à cause des orages, l’eau peut être dégradée durant quelques jours. Alors ce seront peut-être des sites qui ne seront pas ouverts tous les jours durant l’été.

Grégory Doucet donne des précisions sur le projet de la Darse : « Cette baignade sera ouverte de juin à septembre. Elle pourrait accueillir de 500 à 800 personnes par jour, à des conditions tarifaires similaires à celles que l’on peut retrouver dans les piscines lyonnaises. On pourra se baigner en 2027 dans la Darse. », conclut, confiant, le maire écologiste de Lyon

En 2027, il sera donc possible de se baigner dans la darse. C’est une avancée afin de lutter contre les canicules. Et vous, es-ce que vous seriez partant pour vous y baignez ?

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