L’Agence de l’Eau,13 communes, 4 bailleurs sociaux, l’Université de Lyon, la SERL, le SYTRAL et le SMIRIL ont signé un contrat pour la préservation de l’eau.
Rendre la ville plus perméable, préserver la quantité et la qualité de l’eau, sensibiliser et éduquer aux enjeux autour de l’eau…. Tels sont les principaux objectifs du contrat que vient de signer l’Agence de l’Eau avec quelques 13 communes, 4 bailleurs sociaux, l’Université de Lyon, la SERL, le SYTRAL et le SMIRIL.
L’été 2022 a montré à quel point l’eau constitue une ressource à préserver. Mais la réflexion sur les moyens à mettre en oeuvre pour y parvenir remonte à près d’un an.
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Le contrat métropolitain signé localement va permettre d’accélérer certains projets. Pour Pascal Mailhos, préfet de région et président de l’Agence de l’Eau Rhône-Méditerranée-Corse : « 60% des actions de l’Agence de l’Eau Rhône-Méditerranée-Corse (400 millions d’euros) sont orientés vers le changement climatique ».
La désimperméabilisation des sols est l’une des priorités.
Un changement de paradigme pour préserver l’eau
« Un véritable changement de paradigme » pour Laurent Roy directeur général de l’agence de l’Eau Rhône-Méditerranée-Corse. « On cherchait à évacuer l’eau le plus loin possible. Il faut au contraire l’utiliser sur place ».
Le programme d’actions prévoit un montant de 100 millions d’euros auquel l’Agence de l’Eau participera à hauteur de 29 millions d’euros.
La Métropole entend désimperméabiliser 400hectares d’ici la fin du mandat en 2026. Le contrat prévoit des financements de l’Agence de l’Eau pour 130 ha d’ici 2024.
Bruno Bernard : « Corriger 50 années de politique urbanistique »
Pour Bruno Bernard, président de la Métropole de Lyon, « Il faut rétablir le cycle naturel de l’eau pour pouvoir recharger les nappes phréatiques. Pour cela, il faut pouvoir corriger 50 années de politique urbanistique ».
La restauration de milieux aquatiques et de zones humides permettra aussi d’accroitre la biodiversité.
A Fontaine-Saint-Martin, des sentiers au milieu d’espaces naturels seront mis en valeur. L’Île de la Table Ronde au sud de Lyon sera valorisée. A noter aussi la restauration du corridor écologique du ruisseau de la Mouche à Irigny.
Un bilan sera tiré en 2024 mais la Métropole vise déjà un 2ème contrat encore plus ambitieux pour la suite.
Pour en savoir plus : Agence de l’Eau Rhône-Méditerranée-Corse
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