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Le Retour des immortels

Fleur sacrée et fascinante, l’Asphodèle est presque immortelle. Elle est le Symbole de la résurrection. Vivace rustique, c’est une merveille adaptée aux terrains les plus pauvres et secs. La définition de cette fleur choisie comme emblème de la compagnie de théâtre lyonnaise, n’a jamais raisonnée plus juste.

Le retour des guerriers

En effet, après avoir perdu leur lieu de travail lors d’un appel à candidature de la Ville en 2022. La compagnie des Asphodèles du colibri renait grâce à l’énergie de son fondateur Thierry Auzer, des comédiens de la troupe et des membres de son équipe. Nous avons parlé projets artistiques, financement participatif, et actualité avec le festival d’Avignon qui approche https://www.festivaloffavignon.com/.

Pour aider la compagnie : https://www.kocoriko.fr/fr/projects/les-asphodeles-au-festival-d-avignon

Et pour nous écouter c’est juste là !

https://www.lyondemain.fr/wp-content/uploads/2023/06/Thierry-AUZER.mp3

Le quatrième mur

« L’idée de Samuel était belle et folle : monter l’Antigone de Jean Anouilh à Beyrouth. Voler deux heures à la guerre, en prélevant dans chaque camp un fils ou une fille pour en faire des acteurs. Puis rassembler ces ennemis sur une scène de fortune, entre cour détruite et jardin saccagé.
Samuel était grec. Juif, aussi. Mon frère en quelque sorte. Un jour, il m’a demandé de participer à cette trêve poétique. Il me l’a fait promettre, à moi, le petit théâtreux de patronage. Et je lui ai dit oui. Je suis allé à Beyrouth le 10 février 1982, main tendue à la paix. Avant que la guerre ne m’offre brutalement la sienne … »

Sorj Chalandon https://www.babelio.com/livres/Chalandon-Le-quatrieme-mur/496397

Teaser de la Compagnie des Asphodèles adaptation théâtrale du 4eme Mur

https://www.lyondemain.fr/wp-content/uploads/2023/06/TRAILER-4EME-MUR-DEF2-1.mov

Le village de l’Allemand  ou le journal des frères Schiller de Boualem Sansal

Les narrateurs sont deux frères nés de mère algérienne et de père allemand.
Ils ont été élevés par un vieil oncle immigré dans une cité de la banlieue parisienne, tandis que leurs parents restaient dans leur village d’Aïn Deb, près de Sétif. En 1994, le GIA massacre une partie de la population du bourg. Pour les deux fils, le deuil va se doubler d’une douleur bien plus atroce : la révélation de ce que fut leur père, cet Allemand qui jouissait du titre prestigieux de moudjahid.
Basé sur une histoire authentique, le roman propose une réflexion véhémente et profonde, nourrie par la pensée de Primo Levi. Il relie trois épisodes à la fois dissemblables et proches : la Shoah, vue à travers le regard d’un jeune Arabe qui découvre avec horreur la réalité de l’extermination de masse ; la sale guerre des années 1990 en Algérie ; la situation des banlieues françaises, et en particulier la vie des Algériens qui s’y trouvent depuis deux générations dans un abandon croissant de la République. https://www.babelio.com/livres/Sansal-Le-village-de-lAllemand-ou-le-journal-des-freres-/40413

Le journal en ligne la terrasse consacre un article à la pièce vous pouvez le lire ici : https://www.journal-laterrasse.fr/le-village-de-lallemand-ou-le-journal-des-freres-schiller/

Teaser le village de L’allemand

Comédiens de la troupe des Asphodèles du colibri dans Le 4eme mur

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